De la pop, de l’afro-beat, du RnB, de la créativité et une bonne dose d’assertivité. Aya Nakamura c’est sur toutes les plateformes de streaming depuis 2017 et tout de suite dans c’est comme la confiture.

Crédits : Podcast proposé par Cultur’easy
Concept de Marion Labbé-Denis
Écriture et Voix de Marion Labbé-Denis
Musique Originale de Lucas Beunèche
Montage & Mixage de Lucas Beunèche
Conseil artistique : Caroline Garnier
Production artistique : Elodie Bedjai

Retranscription de l’épisode Aya Nakamura 40%

Il y a des sons dans la vie qui vous entraînent instantanément sur la piste de danse, des chansons avec lesquelles on se sent invincible. De celles qui nous font redresser les épaules et hocher la tête en littéralement trois secondes. C’est un peu le cas de tous les tubes d’Aya Nakamura, je crois.

Un, Deux, Trois… On danse déjà, on n’a rien vu venir, on a déjà les genoux pliés et les épaules qui se soulèvent en rythme, à tout moment on bouge la tête d’avant en arrière, et puis on ajoute les bras, et vas-y que ça ondule. Pour tout vous dire, je crois qu’Aya Nakamura est rentrée dans ma vie comme un tube de l’été 2003.

Et sans que ça paraisse, je me suis mise à écouter sa musique à fond, régulièrement avec entrain

Et ça fait désormais quelques années. Au départ, ça m’échappait plus qu’autre chose. Maintenant, c’est devenu non seulement un truc assumé, mais un énorme kiff.

Aya Nakamura, il y a de grandes chances pour que vous la connaissiez déjà, dans la mesure où c’est l’une des artistes francophones les plus écoutées au monde. C’est une autrice-compositrice-interprète franco-malienne, née le 10 mai 1995 à Bamako. Elle a grandi à Aulnay-sous-bois, et a choisi de se faire appeler Nakamura en référence au personnage de Hiro Nakamura dans la série américaine Heroes. Je ne sais pas grand chose sur cette série simplement que le personnage auquel son nom fait référence, il courbe l’espace temps à priori, je trouve ça assez stylé dans l’idée, même si techniquement, je n’ai pas creusé le dossier.

Le premier album d’Aya s’appelle Journal intime

Il est sorti en 2017 et c’est dans cet album que l’on trouve le titre Comportement. Que… J’adore. je ne sais pas quoi vous dire moi, quand j’écoute ce morceau je suis indestructible. J’ai, comme elle dit, pas le temps d’avoir le temps.

Il y a dans sa musique quelque chose de foncièrement entraînant, au niveau du rythme. Musicalement, je n’ai aucune notion théorique, alors je ne sais que vous dire si ce n’est que moi ça me file une pêche d’enfer. Je suis capable de réveiller le tigre qui est en moi, sans Frosties en 2:52. Top chrono ! Je reprends le contrôle sur ma vie et de la distance avec mes chagrins en deux temps trois mouvements. Bien sûr tout dépend de la taille du chagrin, mais vous voyez l’idée. Je vous le dis, à 8h du matin, Aya Nakamura, c’est salutaire. C’est mieux qu’une cure de vitamine, ou qu’un shot de caféine. Quand tu vas travailler avec ça dans les oreilles, tu peux tout faire. Tenir tête à n’importe qui, défendre n’importe quoi, et dire non avec aplomb sans aucun problème.

D’ailleurs pour moi c’est aussi ça Aya Nakamura, et c’est sans doute l’une des raisons pour lesquelles je la trouve très inspirante

Quand je lis des articles la concernant, dans L’Echo ou le New York Times, j’ai l’impression qu’elle passe une bonne partie de son temps à dire non. Non, je ne suis pas une rappeuse, c’est pas parce que je suis noire et que je viens de banlieue que je fais du rap. Non, je ne représente personne d’autre que moi et non, je ne serais pas ce que vous voudrez que je sois.

Toutes ces étiquettes qu’on a voulu lui faire porter, elle a toujours refusé de se les coller, on lui tend les post-its, et elle répond non merci. Garde-les tes petits papiers qui collent. Fais donc un collier avec si ça te chante, une guirlande, un tapis même tiens, pourquoi pas, mais je vais pas porter ça. Bisou. Oui, bien sûr j’invente, elle n’a jamais dit ça. Mais c’est un peu ça que j’imagine. Pour moi Aya Nakamura c’est quelqu’un qui ne plie pas.

En 2018, sort l’album Nakamura, sur lequel on retrouve Pookie, Djadja, mais aussi Copines, Sucette, et La Dot

Cet album, je le connais par coeur, bon dans le fond, je crois que je les connais tous par coeur maintenant. Mais enfin disons que celui-ci particulièrement. En même temps les titres de cet album et Djadja notamment, ont fait le tour du monde. Elle ne veut rien dire cette expression, mais ça a été diffusé partout. Pour vous donner une idée, avec Djaja, Aya Nakamura a atteint pour la première fois depuis Edith Piaf, la place de n°1 des ventes aux Pays-Bas, et c’était pas arrivé pour un.e artiste française depuis 1961. Ce qui fonctionne c’est que c’est un mix de plein de choses, du RnB, de la pop, du dancehall. Elle a créé son propre style musical, unique et reconnaissable.

Deux ans plus tard, en 2020, sort l’album Aya, sur lequel on retrouve d’autres tubes comme Doudou et Jolie Nana. C’est à priori un album sur lequel elle se livre davantage. Je crois d’ailleurs que c’est le titre Jolie Nana qui, il y a trois ans, m’a permis de raccrocher les wagons avec Aya Nakamura.

Oui, parce que je suis pas fière mais au départ, moi aussi j’ai dit des choses comme, Mouiii, je sais pas, on comprend pas trop les paroles

Il paraît qu’elle est un peu ingérable, elle a quand même planté l’équipe de Quotidien au dernier moment, c’est pas très sympa. Je ne maîtrisais pas vraiment le sujet, mais je répétais vaguement des choses entendues ici et là. Et le résultat, c’est que j’ai contribué à alimenter un récit avec lequel je ne suis pas du tout alignée, mais j’y reviendrai.

Je disais donc que c’est avec le titre Jolie Nana que j’ai commencé à percuter. Je crois qu’un jour j’ai pas juste entendu mais j’ai écouté ce titre, et oui, ça fait une sacré différence. Et j’ai donc entendu en écoutant, vous suivez toujours ? Les paroles suivantes :

Mais qui va se négliger, J’vais pas me négliger, Si c’est fini, c’est la vie, c’est la vie, Et bientôt, j’aurais tout zappé

Et là, je me suis dit, non mais attends c’est hyper puissant ce qu’elle dit

Pardon hein ? Mais si mes souvenirs sont bons, il y a encore pas si longtemps que ça on s’ambiançait plutôt sur des sons qui donnaient la part belle aux chagrins les plus terribles, et qu’on s’en remettrait jamais, et que c’était la tristesse absolue et qu’on était des écorchées vives de l’amour et que ça c’était beau. Attention, je ne dis pas qu’il n’y avait que ça ni que ce sont des sujets qu’il faut dévaloriser. Simplement des morceaux qui affirmaient qu’on nous avait joué du pipeau et qu’on allait juste passer à autre chose, j’en ai pas tellement en tête.

Par contre, je me souviens bien à quatorze ans, d’avoir entendu et chanté à tue-tête :

Quand une fille est love elle peut tout sacrifier Quand une fille est love elle peut tout donner Quand une fille est love elle peut tout surmonter Et on est toutes les mêmes. Alors, Quand une fille est love elle peut tout donner, bon à mon avis. Ça dépend plus du signe astro que de nos appareils génitaux mais enfin, ça aussi, ça reste à prouver.

Alors, évidemment que quand le titre de Kayliah commence, il y a la machine à playback qui se lance dans ma tête, ça me dépasse, mais alors d’une force

Il y a à la fois la nostalgie, les sons pailletés, je ne sais pas comment ça s’appelle ce son là.

(Paillettes, oui, voilà, celui là.)

Et allez, c’est parti. Mais au fond c’est quand même pas la même chose de démarrer sa journée avec un son qui en substance te dit qu’on va un peu toujours se faire avoir et que c’est l’histoire sans fin mais que bon, c’est comme ça la vie.

Que de commencer sa journée avec un bon : Retour à la réalité, moi, j’retourne à la réalité Ouais j’ai le mental, à qui tu vas la faire, à qui tu vas la faire

Dans la posture, dans les paroles il y a une prise de pouvoir sur le récit qui n’est plus celui de l’attente, de la déception, il y en a mais il y a aussi cette colère qui est suffisamment puissante pour reprendre pied et continuer d’avancer.

Bon, à côté de ça, oui, on reste sur du tes exs empestent je m’en charge de ton tas de bitches, côté sororité on est pas au max

Ĺà dessus, c’est vrai, je ne suis pas raccord, et en même temps j’ai pas à être d’accord dans l’absolu, c’est pas un programme politique et puis je n’ai pas le droit de vote aux victoires de la musique de toutes façons. Mais enfin, il n’en reste pas moins qu’il est là, le vent du changement.

Et ce n’est pas fini ! Cette année, en janvier, est sorti son quatrième album DNK, qui fait référence à son nom de famille Danioko. Les places de ses deux dates de concerts du mois de mai à l’Accord Hotel Arena, sont parties en 3 heures. C’est de la folie.

Pourtant malgré un succès populaire et commercial indéniable, le traitement médiatique qui lui est réservé est quand même problématique

En lisant des articles et en écoutant des interviews, je me suis rendue compte, que, c’est vrai, Aya Nakamura, elle a confiance en elle. Elle ne joue pas la fausse modestie, ou le hasard, ou la carte de c’est grâce à X ou Y. Non. Mais en même temps, pardon, mais est-ce qu’on peut revenir sur le fait que c’est l’une des artistes francophones les plus écoutées au monde ? Bah ce serait ridicule qu’elle dise qu’elle n’y est pour rien quand même. Et en même temps, inconsciemment c’est presque ce qu’on attend d’elle pour la trouver aimable. Ça n’a pas de sens.

Alors il est où le problème ?

Et ben peut-être qu’au fond le problème c’est qu’elle ne correspond pas à ce qu’on attend d’une femme d’abord, d’une femme noire ensuite, d’une femme noire issue d’un quartier populaire en plus. Un peu de déférence s’il vous plaît. Soyez gentille, reconnaissante, et ne froissez pas ceux qui font la pluie et le beau temps depuis un certain temps.

Pour vous donner un exemple concret, elle a échangé avec Léa Salamé dans son émission Femme Puissante sur France Inter, et elle dit au sujet du fait qu’elle n’a plus de manager : En même temps, fallait toujours discuter, alors qu’à la fin c’est moi qui décide. Et franchement, bah ouais, je trouve ça stylé. Parce que ça veut dire aussi que personne ne peut récupérer ce qu’elle fait à sa sauce, personne ne l’a fait, ne l’a découverte, ne l’a façonnée. Elle a fait ses choix, pas toute seule bien sûr, et elle le dit d’ailleurs, mais la décision finale lui appartient. Point, et pour le coup on dirait quand même que ça lui a pas trop mal réussi.

Dans cette même interview, Léa Salamé revient sur le concert d’Alicia Keys, à Bercy, auquel Aya Nakamura a participé

Alicia Keys a invité Aya Nakamura à chanter Djadja sur scène avec elle. Aya explique qu’elles ne se sont pas vues avant le concert, c’est-à-dire qu’elles ne se sont pas rencontrées en amont et qu’elles ont fait ça sans répétition. Elles se sont rencontrées sur scène en direct live. A ce sujet, Aya explique : je lui ai donné mes dispos, et puis ça le faisait pas. On s’est retrouvé sur scène.

Et Léa Salamé lui dit quand même c’était pas trop de stress, Alicia Keys, tout ça. Aya répond alors : bah non, j’ai géré. Et de base on a tous envie de dire bah quand même, Alicia Keys meuf. Et en même temps, Bah quand même quoi, Alicia Keys. Au fond, elle a raison, c’est quoi cette affaire ? C’est Alicia Keys qui voulait qu’elle vienne. Non ? Bon, bah elle est venue. Si elle avait pas le trac, elle avait pas le trac, après tout, c’est sa chanson qu’on lui a demandé de chanter. Là encore on voudrait un peu de déférence, au fond. Parce que c’est comme ça qu’on est censé faire. On est censé remercier même quand on donne. Et la porte qu’elle ouvre Aya Nakamura là dessus, c’est : Bah peut-être que non.

Ensuite, Aya Nakamura, elle écrit comme elle parle, et on entend souvent qu’on ne comprend pas ce qu’elle dit dans ses chansons

Mais ce qui gêne c’est que ce soit elle, qui édicte des codes et que ça marche. D’habitude, les médias comprennent quand même de quoi on parle. Et là, panique à bord. Personne ne sait ce que veut dire Catchana ou Djaja, et donc plutôt que d’aller se renseigner tranquilou bilou, on fait preuve d’une grande paresse intellectuelle et non seulement on dit qu’elle raconte n’importe quoi, mais en plus on lui demande constamment de s’expliquer publiquement, ce qui finit par être limite humiliant. D’autant que quand on lui demande de s’expliquer dans les médias, il y a une sorte de condescendance amusée, qui transparaît, et c’est pas jojo.

Comme le souligne assez justement Anthony Vincent dans un article publié sur le site de Mademoizelle : les médias n’ont jamais cherché avec la même ferveur la signification des paroles de Christine & The Queens ou même de Julien Doré. Et puis, soyons honnête, ce qui nous échappe c’est majoritairement des mots d’argot. C’est juste que d’ordinaire on les a les codes, et que là, c’est pas le cas. Et ça dérange, parce que “mais c’est nous qu’on les a les codes d’habitude”. Ben oui, mais peut-être qu’on peut arrêter de hiérarchiser tout ça comme-ci c’était gravé dans la roche. La langue évolue, elle l’a toujours fait, et elle n’appartient à personne.

J’en parlais avec une copine prof de français récemment et elle m’expliquait que c’était un peu comme au moment de la querelle entre les anciens et les modernes dans la deuxième moitié du 17ème siècle

Les Anciens disaient qu’il n’y avait pas mieux que le latin et le grec, que les poètes de l’antiquité c’était les meilleurs et qu’on ne ferait jamais mieux, au pire on pouvait les imiter, mais il valait mieux pas trop tenter d’inventer des bails. Il fallait s’inspirer de la mythologie, des grands rois et reines et puis c’est tout. Et en face des Anciens, il y avait les Modernes, qui estimaient que le français c’était grave stylé et qu’on pouvait largement égaler voir surpasser les anciens en prenant des distances avec eux, en s’intéressant aux passions humaines, et à d’autres choses considérées jusqu’alors comme plus triviales.

Du coup il y avait des gens comme Boileau qui théorisaient le classicisme à fond en disant des choses comme “Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément”, et puis en face, il y avait des gens comme Charles Perrault qui écrivait des contes de fée issus de la culture populaire parce que pourquoi pas. Ce n’était pas franchement valorisé par les intellectuels de l’époque qu’étaient les anciens, mais en revanche, ses contes, populaires donc, ils ont connu un succès immédiat ! Comme Aya.

Alors peut-être que certains médias ne comprennent pas, ou ne veulent pas comprendre

Mais le public, lui, est bien présent. Les choses changent, et des artistes comme Aya Nakamura n’ont peut-être plus besoin de la bénédiction des médias traditionnels pour avoir une carrière réussie. Mais ça aussi ça agace un peu.

Aya Nakamura a la réputation d’être ingérable, d’avoir un gros caractère. Bon. Ok. Je vous le disais tout à l’heure, l’émission télévisée Quotidien devait la recevoir à l’occasion de la sortie de son troisième Album, Aya. Et finalement, elle n’est pas venue. Les rumeurs sont allées bon train sur les raisons de cette absence, une querelle avec des danseuses, une obligation vis à vis de sa fille, ou une soirée improvisée. Mais c’était comme si elle avait fait un affront public à un membre de la cour impériale. Là encore, on voudrait de la déférence. Le sous texte de cette polémique, c’est “Non, Aya Nakamura n’a pas le droit de faire ça à un média instauré, calé, respecté, etc.” Quelqu’un d’autre peut-être, mais elle… Non. Et pourtant…

Si ! Et elle a raison, ça arrive, que ce soit pour aller faire la fête ou parce qu’elle avait autre chose à faire ce jour-là. C’est pas cool, mais enfin, ça arrive, c’est vrai. Sans rire, ça a fait tellement de bruit, qu’il y a même des articles qui terminaient en disant c’est pas grave elle n’aura qu’à s’expliquer au 19.45. Bah quand même. C’est un délire. D’autant qu’à priori aujourd’hui ce n’est plus Aya Nakamura qui tire un bénéfice de sa visibilité médiatique, mais les médias, qui bénéficient de sa présence puisque l’audience est plus forte quand elle est là.

Et vous savez quoi, elle a fini par y aller dans cette émission pour la sortie de son dernier album, DNK il y a quelques semaines

Et franchement… Bof. On lui a agité sous le nez l’étendard de la rivalité féminine. J’étais déçue. Parce qu’Aya Nakamura a donc annoncé les deux dates de son concert parisien en janvier, et il se trouve que peu de temps après Beyoncé a de son côté annoncé que sur l’une de ces deux dates, le 26 mai en l’occurrence, elle serait elle aussi en concert à Paris mais au Stade de France. Donc sur le plateau de quotidien, on lui dit je cite “Vous faites la guerre à Beyoncé”.

Bah enfin mais arrêtez. C’est même pas drôle en fait, c’est quoi ces vieux clichés de rivalité, elle fait la guerre à personne. ÇA SUFFIT ! C’est bien de raconter des histoires, moi aussi j’aime bien le faire. Je ne ferais pas de podcast sinon. Mais on peut peut-être en raconter d’autres des histoires ? Que cette vieille rengaine là ? D’autant qu’elle le dit elle-même qu’elle espère pouvoir assister à la fin du concert de Beyoncé ! Alors, non, on arrête peut-être ?

Parce que même si elle s’en défend, publiquement, et qu’elle le dit qu’elle ne fait la guerre à personne. Et ben quoi qu’elle dise, l’histoire, le récit il se raconte aussi un peu sans elle, en parallèle. Et tant que l’on continuera à alimenter, comme je l’ai fait par le passé, des pseudos débats à base de, petites phrases en apparence inoffensive, il paraît que, on m’a dit que… On enferme les gens dans des clichés, que l’on répète inlassablement. Et je me dis, peut-être qu’individuellement on a un tout petit peu de pouvoir sur là dessus, celui de ne pas y participer, de ne pas relayer ces rumeurs et ces phrases toutes faites, qui charrient avec elles des poncifs clairement douteux.

Alors soyons dans nos jacuzzis, pas dans nos jalousies

Aya Nakamura est devenue en seulement quelques années une icône de la pop culture, elle casse les codes, elle ne plie pas, elle dit non, elle fait danser dans le monde entier, et elle est là pour rester. En tous cas, je l’espère fort. Parce qu’elle a calé, calé l’affaire, laissez, laissez-la faire”.

Mais je m’étale, j’ai beaucoup de respect pour cette artiste, l’écouter me fait un bien fou, je vous le conseille sincèrement et je vous avoue que quand je m’ambiance sur Comportement, “On me guette de haut en bas, j’ai pas l’temps d’avoir le temps”.

Alors, Aya, merci et bravo !

Bisette,

PS :

Finalement, quand je repense à Katharine Hepburn que l’on disait prétentieuse, je me dis qu’au fond, quand on est une femme, il faut quand même pas grand chose pour être taxée d’arrogance.

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