L’écriture fascine et intrigue. Elle fait partie de notre communication, du patrimoine passé et futur. Elle est importante dans nos sociétés, pour sa compréhension et pour son évolution, pour transmettre et pour créer des émotions.
La langue française fait partie du top 10 des langues avec le plus de mots puisqu’elle en compte 270 000. Cependant, c’est le coréen qui gagne puisqu’il en possède 1 100 373. L’écriture nous sert au quotidien, elle nous plonge dans l’imaginaire le plus total, dans l’histoire générale de la vie et de nos ancêtres. Outre les bienfaits qu’elle procure, elle est la preuve du temps passé et des années d’évolution. Cependant, elle nous échappe parfois, gardant avec elle des secrets bien enfouis.
Du dessin à l’alphabet
L’écriture est une richesse, c’est la diffusion du savoir et de la connaissance depuis la fin de la préhistoire. Il existe non pas une façon d’écrire, mais des milliers, autant que de civilisations. L’écriture naît en 3500 avant JC en Mésopotamie, c’est-à-dire aujourd’hui en Irak. Nous sommes passés au fil du temps du dessin au symbole pour finalement créer l’alphabet.
Cependant, l’objectif reste inchangé, laisser une trace des événements pour documenter une époque. Il existe trois grands types d’écriture : les écritures alphabétiques, les syllabaires et logographiques. Dans le premier cas, ce sont les lettres qui permettent d’indiquer la bonne façon de prononcer le mot. Les syllabaires se distinguent par le fait que chaque syllabe est représentée par un signe spécifique. Tandis que pour l’écriture logographique, chaque mot possède un signe spécifique.
De l’écriture à la connaissance
L’écriture est une source de connaissance non-négligeable. Lorsque nous pensons aux écritures, nous pouvons évoquer les hiéroglyphes. Ils sont apparus vers 3000 avant JC en Egypte. Jean-François Champollion découvre les hiéroglyphes le 27 septembre 1822. Il réussit à percer le secret de ces écritures et propose un système qui permet de déchiffrer les textes anciens. Cette découverte nous permettra par la suite d’en savoir davantage sur les Égyptiens, sur leur société, leurs habitudes et leur culture.
Nous pouvons également prendre l’exemple des Gaulois ou même avant avec les homos sapiens. Les dessins, autre forme de communication, se rapprochent des écrits. Ils nous montrent une réalité lointaine, mais la transmission est au cœur du processus. Ainsi, les écritures nous donnent à voir des pans de l’histoire que nous sommes incapables de connaître aujourd’hui. Gravé dans la pierre, comme les fossiles avec les dinosaures, ce sont des preuves incontestables du temps qui passe.
De l’écriture à l’imaginaire
L’écriture est puissante, elle est un outil indispensable à l’imaginaire. En effet, de nombreuses personnes ont pu inventer une multitude de situations passées, présentes ou futures. Les histoires sont nées avec l’envie de propager des savoirs ou de créer diverses émotions. Les écritures et donc les mots ont ce pouvoir surprenant.
Certains vont même plus loin en créant leur propre langue. C’est le cas avec 1984 de George Orwell et la Novlangue ou les différents langages de la Terre du Milieu inventés par J. R. R. Tolkien. Ce fut le cas également à travers l’ensemble des codes secrets créés et déchiffrés à travers l’histoire.
Cependant, même si nous ne pouvons qu’interpréter et imaginer, des mystères bien réels persistent.
Le Rongorongo autrement appelé les “bois parlant” découverts sur l’île de Pâques en est la preuve. Cette série de signes gravés est écrite en boustrophédon inverse. Elle est censée nous apporter des connaissances sur la civilisation Rapa Nui. Cependant, nous sommes dans l’incapacité de déchiffrer les écritures, seulement de faire des hypothèses. Mais ce mystère peut être source d’inspiration, comme par exemple avec le roman Trini à l’Île de Pâques de Pierrette Fleutiaux.
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Article concocté par Celia Chabaudie,
