Des fauves, du théâtre, une voix qui porte, des drapés incroyables,... Une réputation qui la précède, de la peinture, des affiches, des sculptures et des costumes. Sarah Bernhardt, Et la femme créa la star, c’est jusqu’au 27 août au Petit Palais et c’est tout de suite, dans C’est comme la confiture.

Crédits : Podcast proposé par Cultur’easy
Concept de Marion Labbé-Denis
Écriture et Voix de Marion Labbé-Denis
Musique Originale de Lucas Beunèche
Montage & Mixage de Lucas Beunèche
Conseil artistique : Caroline Garnier
Production artistique : Elodie Bedjai

On ne va pas se mentir, quand je me suis décidée à attaquer le sujet, je savais que c’était un gros morceau. 

Même si pour moi, Sarah Bernhardt c’était avant tout le nom d’un centre commercial Super U au sud de Rennes. Bien que les avis google soient dithyrambiques au sujet du : “Très beau rayon fruits et légumes, de l’étal de poissonnerie donnant envie et d’une belle variété de viande au rayon boucherie”, je savais que Sarah Bernhardt c’était plus que ça. Enfin, je savais qu’elle était comédienne, comédienne de théâtre. Célèbre, puisqu’elle est devenue un Super U. Oui, bon on a l’échelle de la fame que l’on mérite. Voilà. C’est tout.

Je suis donc arrivée fraîche comme un gardon au Petit Palais un samedi matin du mois de juin. 

J’sais pas vous, mais moi, à chaque fois que je monte les marches du Petit Palais, j’ai l’impression d’être Princesse Sissi. Je dis “à chaque fois”, la vérité c’est que je n’y suis allée que deux fois dans ma vie. Mais à chaque fois, dans ma tête c’est la montée des marches du festival de Cannes. Je savoure le nez en l’air, les yeux rivés sur la porte immense et dorée. Et résultat, j’en rate des marches. Et une fois de plus j’ai bien failli me retrouver les quatre fers en l’air, comme on dit chez moi.

Pour démarrer cet épisode, un petit point patronyme s’impose : C’est Sarah, comme Sarah, mais Bernhardt, pas comme Bernard. 

Bernard avec Bern-HARDT. Oui, pas simple. Sarah Bernhardt, elle est née le 22 octobre 1844 à Paris. C’est une actrice, peintre et sculptrice française. L’expo présentée par le Petit Palais et produite en partenariat avec Arte, se découpe en douze salles. Qui retracent des pans de la vie de celle que l’on a appelée La Divine. Et ça démarre avec une citation d’Edmond Rostand, l’auteur de Cyrano de Bergerac. Il la décrit comme une travailleuse acharnée. Edmond, il dit d’elle qu’elle est une femme libre, excentrique, une citoyenne engagée et une actrice virtuose. Classe.

Sarah Bernhardt, elle est née hors mariage et sera mise en nourrice en Bretagne. 

Plus tard, quand elle rejoint sa famille à Paris, elle devient Demi-mondaine comme sa mère et sa tante. Demi-mondaine, c’est disons, une escorte à l’époque. Elle tient des salons, côtoie du beau monde, mais qui est soupçonnée de prostitution par la police des mœurs. Coté famille et équilibre émotionnel, ce n’est pas la grande joie. Pour vous donner une idée sa mère lui disait des trucs comme : “Tu es ce que j’aime le plus au monde, après ta sœur.” Voilà, ça plante le décor. 

C’est le Duc de Morny, demi-frère de Napoléon III et ami de la mère de Sarah, qui, quand Sarah a commencé à dire qu’elle voulait rentrer dans les ordres lui a conseillé de s’orienter plutôt vers le théâtre. Et en 1860 coachée par Alexandre Dumas, rien que ça, elle intègre le Conservatoire de Paris. Puis, la Comédie Française deux ans plus tard. Dans la première salle de l’expo, sont présentées des photos d’elle emmitouflé dans des rideaux occultants à priori vu le volume de tissu, dans un décor assez sobre. Certaines ont été prises par Nadar, le photographe des célébrités de l’époque. 

On apprend aussi dans cette première salle que Sarah Bernhardt a été l’amoureuse du Prince Henri de Ligne qui serait d’ailleurs le père de son fils, Maurice. 

Ce n’est pas un prénom d’enfant Maurice. Mais bref, ce prince Belge était d’accord pour reconnaître cet enfant comme le sien, mais Sarah aurait dû pour se faire, renoncer au théâtre et ça… Bon, ce n’était pas envisageable. Dans la seconde salle, on suit ses débuts au Théâtre, elle fait ses premiers pas sur scène dans une pièce de Racine mais sans que ça fasse beaucoup de bruit. 

En revanche, un jour elle gifle une autre actrice qui aurait bousculé sa sœur, et là, elle se fait virer de la Comédie Française avec fracas. 

Elle est alors engagée au Théâtre de l’Odéon et rencontre un franc succès dans plusieurs pièces parmi lesquelles Ruy Blas de Victor Hugo. C’est à partir de là qu’on commence à la surnommer “La Divine”. Plus tard, elle réintègre la Comédie Française où on l’appelle “Mademoiselle Révolte”, on la dit insatisfaite de ses rôles et particulièrement exigeante.

En 1880, elle subit un échec cuisant, elle démissionne alors de la Comédie Française et écrit une lettre de démission qu’elle envoie aussi à la presse, une lettre dans laquelle elle dit “C’est mon premier échec à la Comédie-Française. Et ce sera le dernier.” Dans cette même salle sont exposés plein d’objets liés aux pièces d’Hugo. Ouais je dis des trucs comme ça, des pièces d’Hugo, ça fait très pro. D’ailleurs, Hugo, enfin Victor de son prénom, il appelait Sarah Bernhardt : “La Voix d’or”. 

On passe ensuite dans une grande salle avec des tableaux immenses, plein de plantes et un tapis au milieu de la pièce. 

Sarah Bernhardt, était elle-même artiste et mettait en scène ses sculptures et les portraits qu’elle peignait dans un atelier-salon où les gens défilaient. C’est ce qu’on retrouve dans cette salle et on ne peut réfréner une certaine admiration. Elle était écrivaine aussi, elle est l’autrice de Joli sosie, Ma petite idole et Ma double vie, une autobiographie qui retrace la première partie de sa vie, puisqu’elle n’a pas trouvé le temps de rédiger la deuxième.

Sarah Bernhardt, elle a aussi malgré tous ceux qui ont souhaité l’en décourager fait partie des premières femmes à tester l’aventure de la Montgolfière, cette invention développée pour l’exposition universelle de Paris de 1878. Elle y a sabré le champagne en mangeant du foie gras. Et elle en a d’ailleurs tiré un récit intitulé Dans les nuages : impressions d’une chaise dans lequel elle adopte le point de vue d’une chaise qui s’envole. C’est fou, on dirait du Quentin Dupieux un peu, non ?

Il y a aussi un immense portrait de Sarah Bernhardt par Georges Clairin qui m’a bouleversée dans cette pièce. 

Un portrait d’elle étendue sur un divan de velours, habillée de blanc avec à ses pieds un lévrier. Elle fixe le spectateur de ses yeux assurés. Il y a un truc avec ces coussins, ce velours, ces tissus, elle est très tissu Sarah Bernhardt, très enveloppée dans des draps. Je pense qu’elle écumait toutes les promos de la Redoute rubrique linge de maison pour être aussi équipée.

Il faut dire qu’en passant dans la salle où l’on découvre l’intimité de Sarah Bernhardt, on se rend compte qu’elle avait quand même une grosse passion déco et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle avait du goût. Quand on voit à quel point ses hôtels particuliers étaient décorés avec des gros coussins, des peaux de bêtes, de grandes plantes et des guéridons partout. 

On se dit que Sophie Ferjani n’a qu’à bien se tenir. 

Sarah Bernhardt avait aussi une grande passion pour l’étrange, le macabre, les chauves-souris. On raconte qu’elle dort dans un cercueil, qu’elle a un squelette chez elle, ce qui participe au mythe qui l’entoure. Parmi les objets qu’elle avait sélectionnés pour un intérieur cosy-bohème-chic on trouve aussi des jaguars, un tigre, qu’elle a vendu au Musée Cernushi et des assiettes avec sa devise inscrite dessus : “Quand même”.

Pour dire, entre les lignes, “Je ferais -quand même- toute ma vie ce que je veux.” Je dois dire que j’ai un peu envie de choisir la même qu’elle et de m’offrir un gros chat, un voyage en montgolfière et des tapis de dix mètres sur quinze.

Il y a aussi une partie de l’expo qui est consacrée aux grands rôles qu’elle a joués. 

J’ai, là aussi, découvert que le travestissement était courant au 19ème et que le public en raffolait. C’est pas moi, c’est les cartels qui l’ont dit. Mais, ils disent aussi et ça me semble particulièrement important, qu’elle n’était ni la première ni la seule à interpréter des rôles masculins. Elle dit que ça lui permettait de jouer des personnages plus intéressants que ceux réservés aux actrices. Tiens, tiens… Les choses changent, mais pas à la vitesse de la lumière… Doucement le matin, pas trop vite l’après-midi.

Sarah Bernhardt, elle était particulièrement célèbre pour ses rôles d’agonie. 

En même temps ça fait sens, dans la mesure où elle faisait croire qu’elle dormait dans un cercueil. J’ai aussi appris qu’elle avait dirigé le Théâtre de la Renaissance à Paris. Elle a joué Hamlet, Jeanne d’Arc, Médée, Phèdre, et tellement d’autres. La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas par exemple !

D’ailleurs j’ai appris que La Dame aux camélias avait inspiré Giuseppe Verdi pour La Traviata. Moi je pensais que c’était l’inverse chronologiquement. Pareil, La Tosca en fait à la base c’est une pièce de Victorien Sardou écrite pour Sarah Bernhardt. Pour moi, La Tosca c’était d’abord un Opéra italien. Mais en fait, il est pas du tout italien le petit Victorien. 

Et contrairement à ce que je pensais, les Opéras ne sont pas tous arrivés avant la locomotive à vapeur. Ça a foutu un bordel dans ma tête, je ne vous raconte pas. Mais enfin, ce n’est pas le sujet. Sarah Bernhardt elle était tellement talentueuse que, quand elle a interprété Cléopâtre en 1890, encore un coup du petit Victorien, tout le monde à l’époque s’est accordé à dire que c’était écrit avec les pieds, mais pour autant, ça a été un triomphe, parce que les décors étaient somptueux et surtout parce que : Sarah Bernhardt.

Jean Cocteau, il a inventé le terme “Monstre sacré” pour elle.

Alfons Mucha, un affichiste, illustrateur de l’Art nouveau, que vous pouvez d’ailleurs retrouver au Grand Palais immersif jusqu’au 5 novembre, a beaucoup représenté Sarah Bernhardt, sur des affiches, sur des publicités, enfin de la réclame comme on disait à l’époque. Si. On disait ça : J’en peux plus de la réclame sur Instagram.

Mais Sarah Bernhardt, c’est aussi un monstre sacré parce qu’elle a contribué à faire rayonner la culture française partout à l’étranger. On le sait peu, enfin moi je ne le savais pas, mais Sarah Bernhardt, elle partait en tournée. Mais pas en tournée dans les Yvelines ou en Dordogne. En tournée dans le monde entier, de 1880 à 1881, sur une tournée aux Etats-Unis, elle a donné 156 représentations dans 50 villes différentes. 

Elle est partie partout. 

C’est une folie. Jusqu’en Uruguay, en Argentine, au Cambodge, au Portugal, à Rome, en Russie… Et j’en passe. C’est une star internationale et ça lui permettait de renflouer les caisses, parce qu’à priori côté gestion du budget, ce n’était pas trop ça. Ça arrive à des gens très bien, je ne juge pas. Au cours de l’expo, on voit les cadeaux qu’elle a reçu lors de ses tournées, et parmi ces cadeaux, il y a notamment une collection de petites cuillères, une pour chaque ville qu’elle aurait visitée. Je me suis dit, c’est marrant quand même cette manie d’offrir des petites cuillères, je veux dire, t’as intérêt d’en manger des yaourts pour avoir l’occasion de toutes les utiliser… Mais enfin, c’est l’intention qui compte.

J’ai aussi appris que l’actuel Théâtre de la Ville, s’était appelé à une période le Théâtre Sarah Bernhardt. 

Un théâtre qu’elle a dirigé. Elle gérait la troupe, les techniciens, les mises en scène, la programmation, enfin c’était une véritable femme d’affaire, comme Réjane et Virginie Dejazzet.

À 56 ans, Sarah Bernhardt joue un jeune homme d’une vingtaine d’années, le personnage de Napoléon II dans une pièce d’Edmond Rostand. Cette pièce s’appelle L’Aiglon et elle rencontre un succès immédiat. Mais quand je dis succès, je veux dire qu’on a carrément fait des produits dérivés de la pièce. C’est -à -dire que pour le carnaval, les enfants ne voulaient pas se déguiser en Batman ou en Blanche-Neige, mais en l’Aiglon. C’était à ce point-là, à tout moment ils en faisaient des petites cuillères.

Une chose que l’expo n’omet pas de dire non plus, c’est qu’en parallèle de sa vie d’artiste, de comédienne, de femme d’affaire, et tutti quanti Sarah Bernhardt était aussi très engagée et ce, à plein de niveaux. 

En 1870, pendant la Commune, elle a transformé l’Odéon en hôpital militaire, elle était contre la peine de mort, elle a ouvertement pris le parti d’Émile Zola pendant l’affaire Dreyfus. Et même après avoir été amputée d’une jambe en 1915, elle continue de jouer au Théâtre et participe au Théâtre des armées pour soutenir les soldats mobilisés sur le front.

Par ailleurs, bien que femme du théâtre, elle a également joué quelques rôles au temps du cinéma muet. Bref, vous aurez compris que je suis tombée en admiration devant cette femme, et de son personnage, au cours de cette expo. D’ailleurs j’ai oublié de préciser que, comme tout le monde, elle succombera au charme irrésistible de la Bretagne, ce qui ne gâche rien bien entendu. À partir de 1874, elle passera tous ces étés à Belle-Île en mer, avec sa famille et ses amis.

Je vous ai dit tout ça et en même temps, j’ai l’impression de n’avoir rien dit, tellement il y a encore des tas de pans de sa vie dont je n’ai pas parlé. 

La seule chose que l’on pourrait peut-être regretter c’est qu’on parle peu de son apport théorique sur le théâtre, les écrits qui concernent son lien au théâtre sont souvent signés par d’autres. Mais quand on découvre la vie de Sarah Bernhardt ou ce qu’on en a dit, on a l’impression qu’elle n’a renoncé à rien, jamais. Qu’elle a tout fait. Moi je me dis régulièrement “Choisir, c’est renoncer” et je ne sais pas trop à quel endroit de cette phrase je me place, je crois que je n’ai pas encore choisi parce que je refuse de renoncer. Et quand je vois la vie de Sarah Bernhardt, j’ai le sentiment qu’elle a choisi sans jamais renoncer à rien. Et, il y a là quelque chose qui fait du bien.

J’ai adoré l’exposition du Petit Palais, la vie de Sarah Bernhardt et les informations qui la composent sont diluées au fil de l’eau. On a l’impression de la rencontrer par bribes. C’était une amie fidèle, loyale, elle a vécu des histoires d’amour qui sont devenues parfois des histoires d’amitié, avec des hommes et des femmes, mais on ne lit pas sa vie à travers ce filtre là non plus, ni même à travers son rôle de mère, ça fait partie de sa vie sans la définir.

On évite le fil linéaire et chronologique et c’est rafraichissant. On découvre par morceaux la femme qu’elle était, ses engagements, ses lubies, on la devine dans toutes ses contradictions. C’est doux comme rencontre. J’étais étonnée aussi, j’en avais une image faite d’éclats, de scandales et finalement, non. C’est ce dont on parle beaucoup, mais sa vie est très loin de se résumer à ça.

Alors oui, c’est un peu une expo à la gloire de Sarah Bernhardt, et en même temps, ce qui nous est rappelé tout au long des salles que l’on parcoure c’est que ce n’était pas la seule. 

Ce n’était pas la seule femme de son époque, ou la plus acclamée, ou la plus brillante de toutes les étoiles. On mentionne beaucoup celles qui exerçaient au même moment et pour autant ça ne lui retire rien. Je ne dis pas qu’elles étaient hyper nombreuses, mais elle n’était pas la seule à jouer des hommes, pas la seule à diriger un théâtre, pas la seule à partir en tournée à l’étranger, et je crois que c’est important de le rappeler. Elle n’était pas la seule et pas nécessairement la première pourtant elle en a une de place. Réjane, Eleonora Duse, Liane de Pougy, Emilienne d’Alençon, elles étaient plusieurs, pas nécessairement proches, mais elles ne se tiraient pas sans arrêt dans les pattounes pour autant.

Sur la fin de l’expo, il y a un enregistrement sur phonographe de l’acte de 2 scène 5 de Phèdre de Racine que l’on peut réécouter pour avoir une idée de ce à quoi ressemblait cette voix d’or.

 Ce qu’il faut savoir c’est que moi les rimes ça me fascine, alors Phèdre de Racine…

Toi-même en ton esprit rappelle le passé :

C’est peu de t’avoir fui, cruel, je t’ai chassé ;

Ma première réaction, ça a été de me dire que c’était hyper étrange cette diction qui trémollotte. Je me disais, c’est un peu marrant quand même cette manie d’exagérer, comme au tout début du cinéma muet. 

C’est vrai quoi de prime abord on pourrait penser qu’ils ne savaient pas jouer, pas correctement, qu’on sait mieux faire aujourd’hui, qu’on est plus fins en termes de jeu et puis j’ai repensé à je ne sais plus dans quelle émission de radio où j’avais entendu quelqu’un dire que l’émotion ce n’était pas une question d’évolution. 

Enfin que ce n’était pas parce que nos codes étaient différents aujourd’hui, que l’on valorisait une forme d’authenticité discrète, que ça fonctionnait mieux dans l’absolu. D’ailleurs l’authenticité n’est pas forcément discrète. Et puis l’interprétation et l’évolution des codes n’est pas vraiment une question de progrès. Et j’ai commencé à partir très très loin dans mes pensées. Jusqu’à ce que je détourne le regard d’une photographie de Sarah Bernhardt d’un mètre sur deux et que je tombe née à née avec une femme qui lui ressemblait comme deux gouttes d’eaux. Là, j’ai bugué fort, j’ai manqué de dire “Bah qu’est-ce que tu fais là ?”, j’ai ri toute seule dans ma barbe et j’ai filé boire un café.

Mais je m’étale, je vous conseille cette expo si vous passez bientôt à Rennes, et que vous voulez pouvoir frimer au Super U du coin. Je vous la conseille aussi si vous aimez les félins, les grands tapis et les costumes de scène, que voulez voir une exposition construite autrement et en apprendre plus sur une femme qui a choisi de ne jamais renoncer. L’exposition se termine le 27 août et l’entrée coûte 16€, franchement ça les vaut. Par ailleurs, c’est aussi l’occasion de faire un tour dans les expositions permanentes du Petit Palais, qui elles sont gratuites toute l’année.

Bisette,

PS : Ah et à la toute fin de l’expo il y a un genre de photomaton pour immortaliser le moment en sépia, à la manière de, ou dans un genre de décors. 

Ça ne change pas la face du monde, mais c’est très marrant. Après, bon on ne va pas se mentir, j’ai tenté le truc mais je suis tellement douée que la photo que j’ai reçue ressemble davantage à la couverture d’un Chair de poule qu’à une photo d’époque, cela dit, ce serait un bon Chair de Poule, ça s’appellerait “La fille qui était vide à l’intérieur”. Personne n’est parfait, mais je compte sur vous pour faire mieux que moi !

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