Des timbres, de l’histoire, des bottes de sept lieux et des cartes postales. C’est en ce moment et jusqu’au 18 mars au Musée de La Poste. Et c’est tout de suite dans C’est comme la confiture.

Crédits : Podcast proposé par Cultur’easy
Concept de Marion Labbé-Denis
Écriture et Voix de Marion Labbé-Denis
Musique Originale de Lucas Beunèche
Montage & Mixage de Lucas Beunèche
Conseil artistique : Caroline Garnier
Production artistique : Elodie Bedjai

Personnellement, j’ai toujours été fascinée par le temps jadis. 

Je collectionne des objets totalement désuets dont je n’ai absolument aucune utilité. J’ai, par exemple, un baladeur cassette, un soldat de plomb en résine d’1m80 que j’ai appelé Patrick. Mais j’ai aussi une caméra Super 8, un projecteur de diapositives et luxe suprême … Un minitel qui fonctionne. Alors, non, il n’est pas branché au réseau ce minitel. Mais je peux l’allumer et quand je tape des choses sur le clavier, ça s’affiche sur l’écran. Est-ce que je peux sauvegarder ces choses ? Pas du tout. Mais est-ce que ça me rend extrêmement contente quand même ? Tout à fait.

Vous ne serez donc pas étonnés si je vous dis que je fais partie de ces gens qui envoient des cartes postales.

Je ne saurais pas vous dire pourquoi, mais j’adore ça. C’est un peu comme si je préparais une petite farce. Quand je trouve une carte postale hyper kitsch, avec des dauphins, des chatons, une blague un peu tiède ou la recette du cassoulet. J’ai l’œil qui pétille, et je dis souvent à voix haute : J’ACHÈTE! La plupart du temps je ne sais pas encore à qui je les enverrai. Par contre, à force je commence à avoir mon petit réseau de fournisseurs. J’ai toujours un carnet de timbre dans mon portefeuille pour pouvoir envoyer des missives de n’importe où, à n’importe qui, et à n’importe quel moment.

Alors quand j’ai appris que se tenait au Musée de La poste dont j’ignorais jusqu’à l’existence, une exposition temporaire. Et ayant pour thème La carte postale de vacances, j’ai ouvert très grands les yeux en disant : “Mais c’est pas vrai !?” Bon, j’ai raté le vernissage de cette expo, ce que je regrette parce que ça avait l’air incroyable. Le musée donnait aux invités des lunettes de soleil. Et ils étaient tous en tongs et en chemises hawaïennes ou assimilées. On y servait des glaces et des cocktails colorés, bref, le pied ! Cela dit, j’ai quand même pu visiter le musée et l’exposition quelques semaines après son ouverture. Et franchement, c’était le feu !

Le Musée de La Poste, c’est un Musée d’entreprise qui se trouve dans le 15e arrondissement

Près de la Gare Montparnasse qui relie Paris à la Bretagne, enfin pas que, mais surtout. Le bâtiment réalisé par l’architecte André Chatelin a été inauguré en 1973. Il s’inscrit dans le courant architectural du brutalisme. Le brutalisme, c’est un style très direct, limite austère. C’est à la fois très dur et un peu fascinant parce que c’est très très très droit. Ils utilisent ce qu’on appelle des lignes franches. Il y a zéro détour. Au temps vous dire que, je suis pas architecte, mais vue la chenille de digressions qu’est ma vie au quotidien, si je l’étais je passerais un sale quart d’heure chez eux. La tour de la sécurité sociale à Rennes c’est du brutalisme. La façade du Centre National de la Danse à Pantin, pareil. Les choux à Créteil, aussi. Je ne sais pas si vous voyez à quoi ressemblent ces bâtiments. Mais les brutalistes, comme leur nom l’indique, ils n’étaient pas là pour faire dans la dentelle.

Le musée de La Poste, il a été fermé en 2013 puis totalement restructuré avant de réouvrir ses portes en 2019. Juste avant l’épidémie mondiale de l’enfer. C’est sans doute pour ça que j’étais passé à côté de l’info jusqu’ici.

Le Musée est structuré en trois parties. 

La première est consacrée à l’histoire de la transmission du message et honnêtement c’est passionnant. Il y a des tas d’objets et d’anecdotes dont je n’avais jamais, mais alors jamais entendu parler.

Par exemple, j’ai appris que l’ancêtre de La Poste, c’était La Poste aux chevaux. Le courrier voyageait alors par cheval-qui-court-vite, en un seul mot et c’est moi qui vient de l’inventer. Mais le cheval-qui-court-vite avait une réserve de seulement 13 km, pas plus. Parce que le cheval, comme nous tous, après 13 km au galop, il aura beau avoir bu du red bull et trois expressos. C’est plus tout à fait Jolly Jumper. T’auras beau lui donner de l’eau et lui dire Allez Hue Cocotte, t’avanceras pas beaucoup plus vite.

Donc tous les 13 km, il fallait changer de cheval pour que le courrier continue lui, d’aller vite.

Ce qui fait que chaque 13 km, il y avait un relais de poste dirigé par un maître de poste. Un genre de propriétaire terrien, souvent aussi aubergiste et agriculteur, qui disposait d’une cavalerie et qui louait des chevaux et des postillons. Parce que le courrier voyageait avec le messager. Et le messager, il voyageait avec un cavalier. Un cavalier qu’on appelait un postillon. Parce que chacun son métier, le messager porte le message, le postillon porte le messager et donc le message. Vous l’avez ? Bon le messager change de cheval et de postillon tous les 13 km. Et quand il y a transfert d’un cheval à un autre, le postillon de départ rentre à la maison. Enfin au relai de poste du début, avec son Jolly Jumper à vide et au pas. Et ce système là, il existe jusqu’à l’arrivée des chemins de fer. Dans les années 1840. C’est fou, non ?

Les postillons portaient un uniforme aux couleurs du régime politique en place.

Pour autant, ils avaient la réputation d’avoir des mœurs pas très épaisses. Disons qu’on leur aurait pas filé le bon dieu sans confession, comme on disait chez moi. Et ils avaient une de ces paires de bottes, t’as jamais vu ça. Comme ils montaient à cheval et qu’ils faisaient du galop, c’était hyper dangereux. Parce que si le cheval trébuche et que t’as pas eu le temps de retirer ton petit pied, à priori t’es pas prêt de le retrouver. Alors fixé de chaque côté du cheval, il y avait d’énormes bottes de fer dans lesquelles le postillon enfilait ses jambes. Comme ça, si jamais il y avait chute, ses jambes à lui étaient protégées. C’est de ces bottes-là que Charles Perrault s’est inspiré pour les bottes de sept lieux dont on parle dans l’histoire du petit poucet.

Je peux pas tout vous dire ce serait dommage d’ailleurs, mais des histoires comme celle-ci il y en a plein. Il y a celle des boules de moulin pendant le siège de Paris. Celle du télégraphe Chappe. Mais aussi, l’arrivée de l’aéropostale, du téléphone avec les centrales et les téléphonistes… Et j’en passe.

L’exposition est hyper bien faite.

Il y a un mix de plein d’infos sur plein de supports différents. Ce qui fait que si tu es d’instinct plus attiré par un média qu’un autre c’est pas un problème. Il y a des cartels, des objets d’époque, des vêtements, des frises chronologiques, des infos chiffrées. Mais aussi des extraits de textes plus littéraires lus à haute voix que tu peux écouter. Il y a des sons qui s’échappent de certaines vitrines quand tu t’en approches. Des vidéos que tu peux redémarrer quand tu le souhaites. Et des plateaux en braille pour rendre l’expo accessible aux non voyants. Franchement, j’ai été assez bluffée par l’équilibre et la lisibilité de la médiation.

La deuxième partie concerne les métiers de la poste.

Et notamment la figure du facteur. J’ai appris que jusqu’en 1760, il n’était pas possible d’envoyer une lettre de Paris à Paris par exemple. Il fallait faire appel à des domestiques. C’est genre “Ah non désolé ma p’tite dame, c’est trop près ça, on prend pas la course.” Comme quand tu as besoin d’un VTC à 4h du matin. Parce que tu es à 45 minutes de chez toi à pied, que tu es très clairement au bout du rouleau. Mais que la course n’est suffisamment intéressante pour personne. Et que tu dois t’inventer un animal de compagnie pour faire monter le prix de la course. Et espérer rentrer chez toi autrement qu’en trainant la patte.

On apprend tout un tas de choses sur l’évolution des services, des métiers et des outils utilisés.

Mais on voit aussi tout ce que la poste a pu représenter au fil du temps pour les usagers. On y retrouve l’idée de la proximité, de l’accessibilité et de la confidentialité. Il y a un truc qui m’a marqué aussi. C’est le travail de Marie Reinert qui a réalisé une installation vidéo qui s’appelle Les gestes. Et qui reprend justement les gestes hyper répétitifs effectués par les agents de la poste dans les centres de tri notamment.

Cette partie de l’expo, elle évoque aussi le traitement des rebuts. De ces lettres sur lesquelles l’adresse du destinataire est erronée ou indéchiffrable. Ces lettres, elles représentent 3% des envois. Elles sont transmises au service de recherche du courrier qui se trouve à Libourne près de Bordeaux. Et devinez qui reçoit plus d’un million de lettres par an à Libourne ? Le Petit Papa Noël, bien évidemment. Oui parce que depuis 1962, Libourne accueille aussi le secrétariat du Père Noël. Qui a été créé par le ministre des PTT de l’époque, Jacques Marette. De là, à dire que le Père Noël mange des chocolatines… Bon, il y a débat, mais ce n’est ni le moment, ni l’endroit.

En parlant de droit, le Musée de La Poste est aussi le lieu du dépôt légal du timbre.

C’est à dire que pour absolument tous les timbres qui sont édités, un exemplaire doit être déposé au Musée de La Poste. Il y a donc tout naturellement une partie du musée qui leur est consacrée. Dans laquelle on retrouve alors les différentes initiatives liées au timbre en tant qu’objet culturel.

En 1961, par exemple André Malraux, ministre de la Culture, a mis en place ce que les philatélistes ont appelé le Musée imaginaire. C’est-à-dire qu’il décide de créer une série de timbres qui reproduisent des œuvres d’art comme celles de Cézanne, de Braque ou encore de Matisse. Et ce, afin que l’art soit accessible pour tous. Et puis dès 1974, ce sont carrément des œuvres d’art qui sont spécialement créées pour devenir des timbres. La prochaine création a d’ailleurs été faite par Prune Nourry, une artiste contemporaine dont le travail est absolument génial. 

Y sont aussi exposés les timbres des Marianne, alors ça j’avais complètement oublié.

Je l’ai su, mais j’avais pas gardé ça dans mes tiroirs. À chaque mandat présidentiel, la Marianne qui se trouve sur les timbres classiques est modifiée. Mais ce qui est amusant, c’est qu’on voit les timbres choisis par chaque président depuis Charles de Gaulle. Mais aussi les propositions qui ont été rejetées. Et on a envie de dire “Quoi, elle te plaisait pas celle avec la colombe, Jacques ?” On se demande un peu. On dirait que chaque président choisit le physique de sa femme : La France.

Et pour finir il y a toute la collec’ depuis la nuit des temps. Je vais pas vous mentir ça m’a un peu rappelé mes quelques mardi soirs passés avec le club de philatélie du quartier. À décoller mes timbres avec une pince et mon petit bol d’eau chaude pour faire de la vapeur. Du coup, je n’ai pas pu m’empêcher de jouer à “Oh mais je l’avais celui-là, ah mais il me dit un truc lui aussi”. J’ai ressenti des petits pics d’émotion qui m’ont replongé vingt ans en arrière. Des toutes petites images, dont je n’avais pas jugé nécessaire de conserver le souvenir. Mais qui ont ressurgi de nulle part une fois que je les ai eu sous les yeux. Et puis, j’ai retrouvé jusqu’aux derniers timbres qui ornaient mes cartes postales l’été dernier. C’est rigolo de faire déjà partie de l’histoire avec du quotidien.

Ce qui m’amène au clou du spectacle.

Nouvelles du Paradis, l’exposition temporaire au sujet des cartes postales de vacances. L’expo aborde plein d’angles de vue sur cet objet. Elle nous parle de l’image qui figure désormais en bonne place, même si n’a pas toujours été le cas. Des clichés qu’elle a contribués à forger. De ces ciels toujours bleus, de ces motifs transposables d’un paysage à l’autre. Mais aussi de la façon dont on s’y raconte !

En entrant dans le lieu de l’exposition temporaire, ma première impression, c’était celle du vide. Après un premier espace consacré à la naissance de l’objet en tant que tel. Qui est d’abord lié à des événements, et notamment aux expositions universelles de Paris puis de Chicago. On arrive à une très grande salle dans laquelle on circule au milieu de panneaux éloignés les uns des autres, qui exposent des cartes postales par motif. On y retrouve les thématiques de la montagne, de la plage, des pèlerinages religieux. Mais aussi les cartes qui mettent en avant les lieux considérés comme exotiques. Avec tout le folklore fantasmé des destinations de voyage, qu’elles ne font que renforcer, en participant parfois à une certaine propagande coloniale.

Il y aussi bien évidemment, le motif de la femme, poitrine à l’air.

Que l’on a transposé sur tous les lieux de vacances. On retrouve donc la même mannequin à Canet plage, mais aussi au Havre et à Mandelieu la-Napoule. Et ça, même si ça s’est calmé parce que bizarrement c’est de moins en moins ok, de traiter les femmes comme des objets. “On peut vraiment plus rien dire.” On en trouve encore quelques-unes aujourd’hui. Même si on voit bien que les photos datent plutôt des années 80. Quand tu vois la couleur des maillots de bains, quand il y en a évidemment. En Corse, il y a plus d’un an, j’avais envoyé une carte postale avec des petits chiens aux pupilles pas nettes-nettes. Eh bien, ces petits chiens, je les ai retrouvé ! Les mêmes hein, ce regard vitreux et photoshoppé, il ne s’invente pas. Je les ai retrouvé à Avignon dans un champ de lavande et à Marseille avec des boules de pétanque. Mais, je m’égare.

Le long des murs de cette première salle, on retrouve plusieurs grands fonds avec un ciel bleu à peine nuageux.

Comme dans un studio photo avec les motifs principaux de ces différentes thématiques. Un coquillage, un mec en slip, une paëlla, un bouquetin ou les pyramides d’Egypte en fonction du thème. Et c’est plat, aussi plat qu’une carte postale. En fait le fond et la forme se rejoignent. J’ai trouvé ça fou au sein de l’expo parce que ça fait un drôle d’effet au départ. Mais c’est c’est très réussi parce que ça exacerbe le fait que ce ne sont que des images, transposables à l’infini. Tout le parcours de visite est ponctué d’explications historiques et d’analyse des images, de leur usage et de leur évolution. On nous parle aussi des familles qui règnent en maître sur certains domaines, et ont construit des empires autour de cet objet. On parle de la démocratisation des pratiques touristiques qui a favorisé l’apparition d’une imagerie meilleur marché. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, plus la demande a augmenté, plus les images se sont ressemblées.

D’ailleurs on voit aussi que les opérateurs qui réalisaient les images avaient un cahier des charges. Extrêmement précis de ce qu’ils devaient prendre en photo. Ils n’avaient pas le temps de niaiser les photographes. C’était tel paysage de tel point de vue et pas un doigt de pied de plus ou de moins. Ce n’était pas un métier d’artiste, mais d’exécutant. D’ailleurs beaucoup d’entre eux étaient aussi opérateurs à l’année dans les laboratoires de développement. On voit aussi le lien entre les cartes postales et les produits dérivés de ces cartes. Qui se sont développés ensuite et qui sont devenus des souvenirs. Des sets de tables, des petites boîtes en coquillages.

Parce qu’au delà de la correspondance, c’est bien sûr une industrie. 

Et l’expo n’omet pas ce qui est lié à sa commercialisation. A ce propos, parmi les milles métiers que j’aurais aimés exercer, je crois qu’il y a celui de représentant de commerce en carte postale. Aller voir les buralistes de France et de Navarre et dire : “Mais si Michel regarde-le, là, ce petit chien avec le bisou en rose, c’est hyper trendy ! Les djeuns vont adorer. T’es pas prêt. ça va être sensass’. Ça va se vendre comme des petits pains, ça. Fais moi confiance. Je te mets les sets de table chatons lavande avec ?”

Ce qu’on réalise, c’est qu’au fond, à partir de ces éléments, qu’il s’agisse des cartes postales, des guides touristiques, ou même des images que l’on poste aujourd’hui sur les réseaux sociaux, on cherche à voir ce qu’on s’attend à trouver sur son lieu de vacances. Ça témoigne aussi d’une certaine standardisation de nos imaginaires. D’ailleurs, on voit bien comme le souligne Corinne Vionnet dans deux de ses œuvres qui sont exposées à la fin de l’expo. Que si on superpose tout un tas d’images d’un même lieu touristique trouvées sur internet, on se rend compte que presque tous les clichés sont pris du même point de vue. Alors oui, quelque part, on prend tous la même photo. Qu’il s’agisse de la Tour de pise, de nos jambes en knakis sur la plage, ou de nos glaces artisanales etc.

Mais au-delà de l’image la carte postale, c’est aussi du texte, un récit.

Souvent très court et pour cause. Il y a une période pendant laquelle tu payais moins cher ta carte postale si tu n’y écrivais que cinq mots. Pas un de plus. Du coup, les gens écrivaient des textos avant l’heure. On se croyait inventifs quand en 2005 quand on avait le droit à 10 textos par mois et qu’on utilisait des abréviations pour économiser de l’argent. Mais finalement, on a rien inventé du tout. On peut voir et entendre beaucoup de textes trouvés sur des cartes postales. Et c’est assez fascinant, parce qu’on raconte un peu les mêmes choses. “Coucou, ici il fait beau. Il fait chaud. Pas envie de reprendre le boulot. Bisous. En substance.”

C’est marrant les cartes postales parce qu’on sait que tout le monde peut les lire. Mais en même temps, je crois qu’on s’en fiche un peu. Parce que souvent, on y raconte tellement des banalités qu’on pense que personne ne les lira en réalité.

Je crois que ça s’entend, mais j’ai adoré cette exposition.

Oui, aussi parce que je suis fascinée par l’objet en lui-même, mais pas seulement. En fait, ça replace la carte postale dans une posture assez paradoxale. À la fois actrice et témoin des évolutions de la société. Je trouve qu’elle évoque énormément de sujets passionnants, sous un angle technique, historique, sociologique et artistique. En fait c’est une exposition sur ce que la carte postale représente. Non seulement en tant qu’objet mais en tant que phénomène culturel. Alors, un grand bravo au commissariat d’exposition, parce que j’étais déjà conquise par le format carte postale. Mais je ne m’étais jamais autant intéressée à tout ce qu’il représente. Et je crois que je ne posterais plus jamais mes cartes postales chatons de la même façon.

Mais je m’étale, je vous le conseille si

Vous non plus vous n’avez jamais trop su ce que c’était exactement les PTT. Si l’histoire postale vous intéresse. Que vous soyez philatéliste dans l’âme. Vous êtes curieux de voir à quoi ressemblait un guichet de la poste au tout début du 20ème siècle. Que vous êtes un adepte du kitsch. Ou que vous avez envie de lire des courriers qui ne vous étaient pas franchement destinés. Le billet d’entrée au musée est de 9€ en plein tarif. Mais quand il n’y a pas d’expo temporaire, c’est seulement 5€ et franchement ça les vaut.

Le Musée de La Poste propose aussi des parcours de médiation. À l’aide d’enquêtes à mener sur smartphone pour les ados. Et des visites contées pour les enfants de 3 à 7 ans sur l’exposition temporaire. Voilà, vous savez tout.

Bisette,

PS : Et en ce moment il y a une autre exposition temporaire d’Anaïs Tondeur

Une artiste qui a passé une nuit dans les collections du Musée. Et qui a composé une fiction photographique sur le sujet. À découvrir tout au long de l’expo permanente

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